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La cantatrice chauve

7, 8 et 15 mai 2010 au Centre des Migrations
Scénographie: Gabriel Gaudreau et Chantal-Jane Garant
Décor: Chantal-Jane Garant, André Gaudreau
Costumes: Hélène Deschesnes, Huguette Nicole, Diana Gagnon-Galant
Maquillage: Huguette Nicole
Éclairage (conception): Jonathan Coulombe
Bande son et technicien: Rémi Biron


RÉSUMÉ :

Cette pièce cherche, à l’origine, à briser les règles du théâtre. Ainsi, à la règle des trois unités (une seule action,
en une journée dans un seul lieu) l’auteur s’amuse à briser la notion du temps, tant dans l’histoire, que dans la perception temporelle
des événements. Ici nous avons accentué cette dimension en donnant davantage de place à l’horloge qui devient un véritable personnage.
Il s’agit pour nous d’un grand-père qui fait fonctionner le mécanisme de l’horloge (horloge grand-père) et qui recherche le son parfait
pour son carillon. Quant à la notion de l’espace, l’auteur s’amuse à le faire éclater jusqu’à l’absurde.
Il en va de même pour l’action puisqu’il n’y en a pas, ce qui ne signifie pas pour autant que la pièce manque de mouvement.
Rappelons que la pièce a été écrite dans les années 50. Nombreux étaient ceux qui ont vécu l’incertitude et la folie de l’après-guerre.
C’est le temps de l’absurde, de l’existentialisme, de l’athéisme, du socialisme, du communisme et de la remise en question
de toutes les valeurs surtout dans les arts. Les artistes, comme toute la société, recherchent de nouvelles façons de vivre et de s’exprimer…
C’est aussi pour le théâtre, le début d’une remise en cause face à la concurrence du cinéma et surtout face à l’arrivée de la télévision…
Cette pièce symbolise l’éclatement de la société et son incapacité de communiquer. Soulignons enfin que l’absence d’action unique
donne l’impression qu’il n’y a pas beaucoup de liens entre chaque scène… un peu comme dans la vie où les événements nous dominent pour mieux nous diriger dans d’autres directions.

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